17 mars 2007
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Les victimes de l'odieuse manipulation post mortem sont ici représentées, il faut dire qu'elles étaient en vente libre à 3,40€ le kg dans une moyenne surface qui tourne ses publicités autour d'un titre d'Alexandre Dumas, et que l'occasion faisant le larron, on n'hésita pas une seconde. Alors que le jeu n'en vaut sans doute pas la chandelle, ainsi que nous l'allons voir:
deux canettes, donc, et des ciseaux et un couteau à désosser, ça fait mal!
on extrait le squelette en commençant par la colonne vertébrale
puis on écarte et on détache les os de la chair
on dégage les cuisses, on coupe les ailes
et après avoir nettoyé les os, on nettoie la peau et l'on s'aperçoit penaud qu'une canette c'est moins que deux magrets.
peu importe on attaque l'autre bête: même sanction, celle-ci est un peu plus charnue, on essuie nos larmes, on s'applique, on retire tous les os, on rassemble les chairs, on place au milieu celles soustraites à la première pauvre bête, on enlève l'excès de peau et on replie, et on sanglote: c'était pas la peine de se casser ainsi le trognon pour ce pauvre petit rôti de canard de presque rien ou de pas grand chose et on a beau mettre des pansements et de la ficelle pour faire joli, c'est ridicule.
Alors on s'excuse de produire tant de nullité, lorsqu'oncle Joseph et tata Alberte viennent dîner. Mais eux s'arrachent quasi les yeux, se tapent les cuisses et poussent de drôles de cris, enfin presque, parce qu'en réalité ils susurrent d'une voix toute pointue:
"Vous savez faire ça vous? Lorsqu'on prend ça chez notre boucher, c'est en période de fête, cela vaut quasi la rétine des yeux".
Pourquoi ne pas dire comme chacun: "ça vaut la peau des rognons blancs", tonton?
deux canettes, donc, et des ciseaux et un couteau à désosser, ça fait mal!
on extrait le squelette en commençant par la colonne vertébrale
puis on écarte et on détache les os de la chair
on dégage les cuisses, on coupe les ailes
et après avoir nettoyé les os, on nettoie la peau et l'on s'aperçoit penaud qu'une canette c'est moins que deux magrets.
peu importe on attaque l'autre bête: même sanction, celle-ci est un peu plus charnue, on essuie nos larmes, on s'applique, on retire tous les os, on rassemble les chairs, on place au milieu celles soustraites à la première pauvre bête, on enlève l'excès de peau et on replie, et on sanglote: c'était pas la peine de se casser ainsi le trognon pour ce pauvre petit rôti de canard de presque rien ou de pas grand chose et on a beau mettre des pansements et de la ficelle pour faire joli, c'est ridicule.
Alors on s'excuse de produire tant de nullité, lorsqu'oncle Joseph et tata Alberte viennent dîner. Mais eux s'arrachent quasi les yeux, se tapent les cuisses et poussent de drôles de cris, enfin presque, parce qu'en réalité ils susurrent d'une voix toute pointue:
"Vous savez faire ça vous? Lorsqu'on prend ça chez notre boucher, c'est en période de fête, cela vaut quasi la rétine des yeux".
Pourquoi ne pas dire comme chacun: "ça vaut la peau des rognons blancs", tonton?